Psychodrame
Psychodrame Psychanalytique en Groupe
Il a toutes les caractéristiques et tous les avantages du psychodrame pour les patients-participants.
En particulier, il permet à ceux qui n’expriment verbalement leurs affects qu’avec de grandes difficultés, d’y parvenir plus aisément grâce à la mise en scène des situations rapportées, même si les affects sont peu présents dans le discours.
Il permet, grâce aux différentes techniques, au patient-participant de prendre conscience des rôles qu’il tient et des rôles qu’il attribue aux autres en fonction de motions conscientes et inconscientes. Les changements de rôle permettent particulièrement une mobilisation des représentations mais les autres techniques du psychodrame sont également utilisées ; Ainsi: Le doublage du protagoniste par le directeur du psychodrame permet au patient une expression de ce qui restait en deçà du dicible ; Les apartés peuvent représenter un espace de différenciation de soi ; L’adresse directe du directeur du psychodrame, au cours du jeu, à un des participants, représentant une figure imagoïque dans le jeu, peut permettre une prise de conscience pour le protagoniste de sa relation à ses imagos parentaux…
Le psychodrame psychanalytique en groupe
Préambule
- Il s’agit de psychodrame, technique élaborée par Moreno ; pour celui-ci, nous jouons des rôles dans la vie et nos difficultés proviennent de l’inadéquation des rôles avec les situations. Son « théâtre spontané » permet une prise de conscience des différents rôles.
- Il s’agit de psychanalyse et le thérapeute psychodramatiste sera donc à l’écoute de l’inconscient et des relations de Transfert.
- Il s’agit d’un travail en groupe, ainsi pour chaque patient participant le groupe constitue à la fois un support et un antagonisme à son individualité.
La mise en scène, technique psychodramatique, la mise en acte tout en faisant semblant permet une réactivation de l’émotion par le mouvement de cette mise en acte.
La scène déjà vécue ou rêvée, imaginée, fantasmée, etc. sera, par le jeu, représentée.
Cette « représentation » qui va être mise en scène, en acte, est représentée sur la scène du psychodrame, dans la relation thérapeutique au psychodramatiste et prend ainsi corps permettant au corps d’exprimer les émotions liées à cette représentation. Un nouveau lien entre affect et représentation peut ainsi se faire jour.
Le directeur du psychodrame par son écoute psychanalytique permet que ce lien, retrouvé dans le jeu, soit référé, dans la relation de transfert du patient sur lui, à un lien dans l’inconscient.
L’interprétation par le psychodramatiste de ce qui est joué se fait toujours dans le cadre de cette relation transférentielle (actualisation des relations passées).
Le cadre du psychodrame psychanalytique en groupe
Le cadre du psychodrame psychanalytique en groupe lentement ouvert et prévu pour durer propose aux patients participants de constituer un groupe avec une consistance certaine, c’est à dire qui donne à chacun un fort sentiment d’appartenance.
Ce cadre permet de jouer des scenarii appartenant à chaque fois en propre au protagoniste en interaction avec d’autres patients comme lui dans une relation de transfert aux deux thérapeutes (homme et femme).
Le choix et l’organisation des scenarii sont l’occasion pour les thérapeutes et particulièrement pour le directeur du psychodrame de pratiquer une écoute de l’inconscient par l’analyse :
- De l’écart entre ce qui est dit et ce qui est joué ; cet écart étant un véritable révélateur de la différence entre le conscient et l’inconscient.
- Des abréactions qui surgissent dans le jeu ; en effet, le jeu dramatique, par la mise en acte de la représentation psychique, permet de laisser venir l’affect et donc les souvenirs refoulés. Il peut y avoir, ainsi, une réactualisation du passé dans le présent grâce à l’intensité de la dramatisation.
- Des positions transférentielles, des résistances, etc., par rapport aux thérapeutes et dans les transferts latéraux sur les autres patients participants.
- Des positions intrapsychiques: identifications, projections, défenses, etc. par rapport aux objets internes de chacun du groupe. (Ces objets sont soient présents dans le discours du patient participant donc représentés dans le jeu s’il y a lieu, soit présent in vivo dans le groupe).
Le choix, avec le patient, du scénario qu’il va jouer est déjà une forme d’interprétation.
Le choix des ego-auxiliaires et le questionnement par rapport à ce choix ont aussi valeur interprétative.
Ce cadre est donc une invitation à jouer avec les autres membres du groupe, à communiquer dans le groupe, à installer une relation transférentielle avec les psychodramatistes qui est travaillée spécifiquement selon la méthode psychanalytique, celle de la neutralité: c’est à dire, travail du contre transfert de la part des thérapeutes et filtrage de l’intersubjectivité et de la relation d’objet.
En effet, comme dans la cure type, les thérapeutes ne parlent pas de leur vie personnelle, il y a une abstraction volontaire d’une partie de l’intersubjectivité pour favoriser les projections et transferts des patients participants. Par contre, entre les patients participants il n’y a pas la même limitation de l’expression de l’intersubjectivité mais seulement abstinence de relation de thérapeute et de relations dans la réalité. Ceux-ci se retrouvent ensemble dans le même statut de patients par rapport aux thérapeutes et ils vivent entre eux une situation groupale ; ces deux derniers points étant une spécificité du psychodrame psychanalytique en groupe.
Il s’agit de psychodrame «individuel en groupe» alors que dans le psychodrame «individuel» ceux qui jouent avec les patients ne sont pas des patients mais des thérapeutes qui fonctionnent selon le même filtrage de l’intersubjectivité que le thérapeute meneur de jeu.
Cette différence est très importante car elle permet plusieurs niveaux de travail psychique qui sont en interaction :
- Un travail individuel en groupe dans une relation thérapeutique aux thérapeutes, définie selon les concepts psychanalytique comme dans tout psychodrame analytique.
- Un travail de chacun par rapport aux autres patients participants dans une intersubjectivité habituelle mais de qualité particulière car les règles de confidentialité, d’abstinence et de restitution font que cette intersubjectivité y est isolée, favorisée et protégée. De ce fait, elle bénéficie d’une liberté qui lui est propre ; ce qui n’est pas sans effets psychiques.
- Un travail sur le rapport de chacun au «groupe comme ensemble»dans la réalité de la séance, donc sur la groupalité du groupe lui même et corrélativement un travail sur la groupalité interne de chacun.
Ces trois niveaux sont en interaction les uns avec les autres, on peut les décrire séparément car ils ont une incidence différente mais leurs liaisons sont telles que l’on ne peut en tenir compte qu’en terme de synthèse dynamique. En effet, la relation particulière qui s’établit entre les patients participants ne tire sa spécificité que du cadre général qui inclut le lien transférentiel aux psychodramatistes avec le travail qu’ils font sur l’inconscient individuel et groupal.
Dans le cadre de ce «psychodrame individuel en groupe» il peut arriver que les psychodramatistes proposent à certains moments de la vie du groupe un «psychodrame de groupe» ; dans ce psychodrame de groupe c’est alors le groupe qui invente une histoire qui n’est pas explicitement reliée à une histoire réelle particulière d’un membre du groupe. Le groupe se projette dans cette histoire, il se met en scène lui-même et chacun y prend la place qu’il veut qui est sa place d’individu par rapport au groupe. Il y a ici prise en compte de la vie du groupe en tant que tel.
Le travail de l’individuel en groupe.
Le préconscient des uns au service du préconscient des autres.
Du symbolique à l’imaginaire, du passage de l’inconscient au préconscient.
L’axe central de ce travail se fait autour des jeux. En effet, chaque patient participant, à tour de rôle, joue et élabore avec les autres une scène à lui. Nous avons vu que l’on pouvait distinguer le travail qui relève de la relation entre le patient et les thérapeutes et celui de la relation plurielle aux autres patients participants.
Si la relation aux thérapeutes apparaît comme primordiale du fait du transfert et de la cohésion du groupe autour de la finalité de celui-ci: faire du psychodrame, la relation aux autres patients participants n’en est pas moins déterminante dans ce qui fait la spécificité de ce psychodrame en groupe.
Cette relation plurielle avec d’autres patients participants permet un développement d’une grande richesse de la vie imaginaire. Par le travail sur l’inconscient fait par les thérapeutes et sur le préconscient fait par tous les participants, cet imaginaire rencontre l’axe du symbolique.
Quand les limites entre soi et les autres sont floues, difficiles à cerner et que l’on peut se sentir hors de soi, éparpillé ; quand on a le sentiment de se répandre en l’autre et, ou, de se laisser envahir par l’autre, le psychodrame peut permettre de retrouver une peau véritable qui ne laisse pas tout passer dans un sens comme dans l’autre. Cette peau, qui n’est pas une armure, protège et permet de prendre sa place, de prendre position, de faire des choix. Il devient enfin possible de faire la différence entre le dedans et le dehors d’exister en tant qu’être individualisé.
Le passage de l’inconscient au préconscient permet une imprévisible lumière qui crée une fabuleuse surprise, celle de pouvoir faire des liens non seulement dans son histoire propre mais aussi grâce à celle des autres. Fabuleuse surprise, aussi , que celle de pouvoir entendre les histoires des autres même lourdes sans en être envahi car elles ont été portées par les thérapeutes mais aussi par le groupe plus que par l’un ou l’autre. Cette capacité groupale d’un groupe auquel en tant que patient participant on appartient a un effet particulièrement cicatrisant sur ses propres plaies psychiques.
Le préconscient groupal est à la fois un et pluriel ; il est un mais pas univoque il permet ainsi une compréhension au delà du désir illusoire de la compréhension totale, totalisante et totalitaire ; la compréhension apportée par le groupe et par les membres du groupe constitue comme une poésie.
Le groupe, l’espace de préconscient que celui-ci représente permet aussi un travail de décondensation des représentations psychiques, d’expansion psychique.
Le groupe de psychodrame, à la fois un et pluriel permet la mise en scène à la fois de l’indifférenciation et de la rivalité nous permettant de nous situer alors dans un au-delà du clivage des imagos. Reconnu par les autres, par d’autres, par un autre, par plus d’un autre, semblable, souffrant, je peux me sentir différent et aimant. Comme le dit René Kaës, «ce qui se passe chez l’autre et dans le groupe n’est pas identique à moi, mais je peux m’en reconnaître partie prenante sans m’identifier à ce qui me représente». Ne plus être autant contraint de m’identifier à ce qui me représente c’est aussi avoir la possibilité de laisser s’exprimer mes représentations sans avoir le souci de la représentation de moi ; ceci représente un effet thérapeutique non négligeable.
Le niveau symbolique organise l’imaginaire, le travail du préconscient par rapport à l’inconscient construit le groupe et permet une reconstruction de chacun des participants.
Il y a en effet, pour chaque patient participant une constante interaction entre un travail individuel interne sur sa propre psyché et le travail fait par les autres sur leur propre psyché. Il y a comme un effet de miroir démultiplié ou chacun met autant l’autre à sa propre place qu’il fait place à l’autre.
Le jeu psychodramatique associé à la vie en groupe favorise l’imaginaire alors que le travail d’élaboration tenant compte de l’inconscient permet à cet imaginaire de retrouver sa place en mettant des mots et donc des limites sur la réalité psychique de chacun, faisant ainsi la part de soi et de l’autre, isolant le subjectif de la réalité, mettant du préconscient là où il n’y avait que confrontation directe avec l’affect, tissant un «entre nous» qui n’est ni moi ni l’autre mais qui fait référence et lien pour chacun. Cet « entre nous », est le lieu commun où chacun se retrouve, s’inscrit et se distancie de lui-même et des autres. C’est un lieu transitionnel d’expérience culturelle commune qui permet de rassembler les imagos clivées: le développement du jeu des liens entre affects et représentations dans un espace transitionnel et pas seulement dans un espace intrapsychique permet à ce lien d’exister et dans la sphère interne du sujet et sur la scène externe de la nomination. Le groupe fonctionne alors et comme espace maternant et comme nomination de la différenciation dans une fonction paternelle.
Le travail symbolique sur l’imaginaire individuel et collectif devient à la fois ce que les patients participants du groupe partagent ensemble individuellement et ce qui exprime et représente la vie du groupe en tant que tel. Il est le lien interne qui unifie le groupe et qui dans le même temps le protège parce qu’il le constitue ce qui participe et de la fonction contenante du groupe et de sa consistance.
La sécurité narcissique qui en découle renforce le sentiment d’appartenance de chacun à l’humanité et la reconnaissance mutuelle de la réalité psychique de chacun. Ceci a pour effet une meilleure acceptation de soi et une augmentation de la capacité de liens.
Le fait que chaque patient participant soit en position tierce, extérieure, par rapport au travail fait par chacun des autres membres du groupe permet non seulement de s’identifier et de se différencier mais aussi de se conforter car la répétitions des liens qui sont fait à plusieurs niveaux et différemment par les uns et les autres nous familiarise avec notre monde interne et avec celui des autres. Il y a ainsi un phénomène de réassurance: je ne suis pas seul en compagnie de ces parties de moi qui peuvent être inquiétantes puisque je me promène dans le groupe en compagnie de celles des autres et que cette compagnie est riche en variation de tous ordres.
Le cadre du psychodrame, fait de jeu et d’invitation à associer constitue un espace de représentation, de figurabilité.
C’est un espace dans lequel les autres patients participants donnent corps, par leur jeu appuyé sur leurs préconscients, aux affects inconscients, latents, présents dans les scènes amenées par le protagoniste.
« La présence simultanée de plusieurs personnes réunies dans le groupe de psychodrame définit des modalités particulières de rencontre avec l’objet : excitation, co-excitation mutuellement entretenue, rupture ou défaut de pare-excitation, besoin (addiction) du traumatisme et de l’excès, défenses par contre-investissement traumatique etc.… »
Quand un patient participant est choisi pour jouer dans une histoire qui n’est pas la sienne, il est mis dans un système de représentation autre et cela le met dans l’obligation d’utiliser un système de défense inhabituel, son propre système de représentation s’étant effondré.
« La présence de cette intersubjectivité conduit à une activité préconsciente transformatrice au travers d’une remobilisation de la motricité, de l’image et de la parole sur la scène de figurabilité construite par le psychodrame. »
La conjonction des liens intersubjectifs, sorte de préconscient prothétique donne une valeur à l’agir. Celui-ci, de simple tentative de liaison entre affect et représentation, devient quand il est joué par un autre, en lien avec des éléments de symbolisation préexistant dans la pensée de cette autre, ré-inventable par le sujet lui-même.
Dans cette sorte d’aller et retour entre soi et l’autre du groupe, l’agir de muet et blanc qu’il était devient comme peuplé de mots et de couleurs, donnant ainsi une intensité à l’image et non une explication. « Ce qui se passe chez l’autre et dans le groupe n’est pas identique à moi, mais je peux m’en reconnaître partie prenante sans m’identifier à ce qui me représente. » moins contraint de m’identifier à ce qui me représente je peux alors plus aisément laisser s’exprimer mes représentations sans avoir autant le souci de la représentation de moi. L’analyse de ces mécanismes par les thérapeutes donne au psychodrame une fonction thérapeutique.
Le groupal
Le travail psychique en groupe, une figuration de l’unité du moi.
Dans le cadre d’un travail de psychodrame psychanalytique en groupe, les scenarii individuels s’inscrivent dans une relation au groupe.
Le cadre groupal constitue le contrat qui définit le pourquoi on est ensemble ; il contient, organise et maintient les liens entre les différentes personnes du groupe mais aussi et surtout entre les différentes instances et éléments psychiques qui circulent entre les personnes.
Au niveau du cadre lui-même est ainsi figuré et mis en acte la fonction de cohésion, d’organisation et de pare-excitation du moi.
Le patient participant au groupe de psychodrame psychanalytique peut ainsi, par l’intermédiaire du fonctionnement groupal, faire l’expérience d’un bon fonctionnement du moi ; il retrouve dans le jeu des autres autant que dans le sien des éléments du ça, du surmoi et du moi qui le concernent, en interaction les uns avec les autres et toujours contenus dans l’enveloppe groupale. La diffraction de ces éléments, leur amplification même parfois, dans un mouvement où l’individu a le sentiment d’un travail ensemble, soutenu par la colonne vertébrale du travail effectué par les thérapeutes sur l’inconscient, permet de reconnaître plus facilement ces éléments, de les accepter et d’entrer dans une relation de confiance avec eux.
Le groupe est, en ce sens, facteur d’assouplissement des défenses et des résistances en même temps que révélateur mais il est surtout porteur de la figure de l’unité.
Cette figuration de l’unité du moi est aussi permise par la prise de conscience du non-moi. Le groupe donne en effet à voir la différence et la rivalité entre soi et l’autre entre soi et les autres que soi. Les autres du groupe résistent à mon façonnement à mon image ; ils ne se laissent pas réduire à ce que je projette sur eux. Ils existent, dans l’intersubjectivité groupale, en tant que rivaux, me renvoyant ce que j’ai fantasmé de leurs places et de la mienne, permettant ainsi un réaménagement défensif.
L’œdipe : premier groupe à trois et plus.
Le groupe de psychodrame, du fait même du cadre : deux thérapeutes (un homme, une femme) et des patients participants reproduit, in vivo, une situation de type familial. Ainsi, les positions œdipiennes, la question de la rivalité fraternelle et des places dans la famille pourront être particulièrement abordées grâce à la réactivation des affects liés au premier groupe dans la vie de chacun, le groupe familial.
Une représentation d’un ensemble groupal plus grand : la société, l’humanité.
Le groupe de quelques personnes, par l’effet de groupe, le sentiment d’appartenance qu’il procure, donne une représentation du groupe des humains, la société, l’humanité. De la trame symbolique propre au groupe on passe ainsi au symbolique au sens large qui en constitue le support. Ce symbolique plus large, parce qu’il précède chacun, donne une légitimité à ce qui est dit « entre » en terme d’interdit. En effet, ce qui est dit entre soi dans le groupe fait culture commune mais fait aussi interdit et loi, car le lien aux autres constitue une limite et, au bout du compte, une représentation de la loi.. Quand il y a, dans la vie d’un des participants, du traumatique, du hors-la-loi, le « dit dans le groupe » restaure la loi.
Ceci est particulièrement important quand il y a, dans l’histoire d’un des patients participants, de l’inhumain et de la désubjectivation que le groupe fasse réentrer l’inhumain dans l’humain, par le fait de l’écoute de l’innommable, de la chose sans nom : le traumatisme.
Un transfert en commun : le groupe autour d’une imago.
La présence dans le groupe d’un thérapeute principal, directeur du psychodrame permet aux patients participants un accrochage transférentiel commun au départ. Ce lien fort permet une contenance plus sûre de tous les mouvements de désorganisation et de destruction par le truchement d’une analyse des transferts négatifs.
Le groupe en tant que tel
Des séances de jeu groupal, de psychodrame de groupe, décidées par les thérapeutes permettent de mettre en lumière ce qui se rapporte plus spécifiquement à la vie du groupe en tant que tel. Ce choix, fait par les thérapeutes, de proposer, à certains moments, des séances de groupe, a valeur interprétative de la vie du groupe.
L’analyse des éléments de ces séances de groupe concerne la vie du groupe mais a des retombées individuelles en particulier en tant que chacun est sujet du groupe.